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Éditorial
Voici la seconde partie de notre dossier sur Les intellectuels juifs. Bien entendu, elle suscitera les mêmes interrogations que la première partie. Qu’est-ce qu’un intellectuel ? Dans quelle mesure des Juifs considérés comme intellectuels peuvent-ils appartenir à la catégorie des intellectuels juifs ? Et cette dernière question nous préoccupe d’autant plus que nous publions la suite de l’étude sur Henri Bergson. Là-dessus la réponse est donnée par Margaret Teboul. Elle convaincra ou ne convaincra pas. Elle ne laissera certainement pas indifférent. S’agissant de Jacob Gordin et d’Annie Kriegel, point d’hésitations. En revanche, la perplexité resurgit lorsqu’on aborde des thèmes spécifiques sur lesquels des Juifs ont écrit – mais Dieu merci ! Ils ne sont pas les seuls. Enfin, une analyse des Colloques des intellectuels juifs de langue française rappelle le rôle qu’a tenu et que continue de tenir cette réunion annuelle, les actes parus qui font date, un espace privilégié pour la discussion et le débat.
C’est dire la richesse de ce dossier. Mais ce que nous souhaitons, c’est qu’il provoque des réactions, positives ou négatives, que nos lecteurs nous fassent part de leurs sentiments, de leurs expériences, de leurs suggestions. C’est à ce prix qu’une revue devient et reste vivante.
Comme dans nos numéros antérieurs, nous accordons une place substantielle aux mélanges, aux recherches et au dictionnaire. Laurent Joly vient de soutenir une thèse de doctorat sur le Commissariat général aux questions juives. Il y décrit avec soin la carrière de Xavier Vallat et de Louis Darquier de Pellepoix, sans oublier celles et ceux qui ont fait marcher l’organisme. Pour notre revue, il prend un peu de recul, puisqu’il nous entraîne du côté de la Chambre des députés en 1895, au moment où l’affaire Dreyfus prend naissance. Florence Berceot nous éclaire sur un aspect fort méconnu de l’histoire des Juifs en France. Elle évoque les Juifs palestiniens en Corse à l’époque de la Grande Guerre. Enfin, Anne Zink s’interroge sur les modalités de la conservation des souvenirs. Trois articles intéressants que suivent les notices de notre dictionnaire.
Je ne voudrais pas sombrer dans l’autosatisfaction. Pourtant, comment ne pas observer l’influence grandissante de notre revue ? Ses articles sont de plus en plus souvent cités. Nous ne manquons pas de propositions pour des articles, voire pour des dossiers à venir. Il est vrai que les abonnements pourraient être plus nombreux, si notre revue n’était atteinte comme les autres revues par un affaiblissement de la curiosité intellectuelle. Somme toute, depuis que la nouvelle formule a pris corps et transformé la présentation aussi bien que le contenu, Archives Juives a cessé de paraître dans la confidentialité pour accéder à une relative notoriété. Nous le devons à nos collaborateurs, à notre éditeur, à notre comité de rédaction. Bref, en ce début d’année, je peux présenter mes vœux les plus chaleureux à celles et à ceux qui font vivre la revue et aux autres qui ne manqueront pas, un jour ou l’autre, de nous rejoindre.
A.Kaspi
Sommaire
Dossier : Intellectuels juifs (II). Histoire, politique et identité juive à l’ère des tyrannies
« Nous tâcherons d’armer la sagesse ». Présentation, par Perrine Simon-Nahum
Pas de résumé disponible pour l’instant.
« Il y a de l’or dans cette poussière. » L’intellectuel démocratique et la résistance aux tyrannies, par Vincent Duclert
« Il faut donc veiller sans cesse, et nous veillerons », avait confié Élie Halévy à son ami Xavier Léon le 20 mars 1898, en plein cœur de l’affaire Dreyfus et dans la certitude que la philosophie pouvait fonder le lien entre éthique et politique, sous le signe de Spinoza. Près de quarante ans plus tard, alors que des menaces bien plus graves encore que l’affirmation de la raison d’État dans la République se répandaient en Europe, cette vigilance critique et cette responsabilité civique se manifestèrent chez ces mêmes intellectuels démocratiques. Ils développèrent les bases d’une authentique résistance de la démocratie en définissant l’ennemi, les régimes totalitaires, grâce à un effort supérieur de la philosophie assumant la dimension historique jusque dans son extrémités la plus impensable. Ainsi le modèle dreyfusard de la liberté classique, des droits de l’homme et du citoyen, pouvait-il avoir un sens dans le siècle des totalitarismes qui s’était ouvert après la Première Guerre mondiale. La négation des valeurs libérales qui avaient été conquises dans le combat dreyfusard allait conduire les mêmes hommes à réagir avec la même détermination à des périls bien plus grands, marquant un nouvel âge de la pensée philosophique qui demeure encore très méconnue aujourd’hui et qui unit des intellectuels juifs de premier plan.
/ You’ll Find Gold among the Dust: Democratic Intellectuals and Resistance to Tyranny
« Then we must stay on the watch forever, and we will », Elie Halevy had confided to his friend Xavier Leon on March 20th 1898, right in the heart of the « Dreyfus case » and he was deeply convinced that philosophy only could create a link between ethics and politics, in accordance with Spinoza. Nearly forty years later, as Europe was spread through by much more serious threats than the assertion of reasons of state in the Republic, these same democratic intellectuals expressed the urgency of a critical watch out and a civic sense of responsibility. They developed the foundations of a real resistance of democracy with an accurate definition of the enemy, that is the totalitarian systems, requiring a deeper philosophical thought assuming the historical dimension down to its most unthinkable extreme. So that the Dreyfus standard of common freedom, human rights and those of the citizen reached a meaning in that century of totalitarian systems which started with the first World War. The opposition to liberal values conquered during the fighting about the Dreyfus case led the same men to react with the same determination to dangers still greater, marking a new age of the philosophical trend which remains mostly unknown up to now and which is a link between the main Jewish thinkers.
Jacob Gordin en France : transfert de savoir ou malentendu culturel ? par Cyril Aslanov
De Petrograd à Berlin, de Berlin à Paris, de Paris au maquis, la trajectoire de Jacob Gordin apparaît comme une pérégrination d’est en ouest. Compte tenu des différences entre le modèle intellectuel français et les horizons scientifiques russe ou allemand, l’empreinte dont Jacob Gordin a marqué la pensée juive en France s’intègre dans la problématique du choc culturel. Pour mieux apprécier les enjeux de ce choc, l’auteur choisi de recourir à la notion de paysage linguistique pour mieux saisir les enjeux de la communication ou de la non-communication entre Jacob Gordin et son public français. Cette sociolinguistique du savoir permettra d’apprécier la spécificité d’une situation historique particulière, celle de la rencontre d’un intellectuel juif russe polyglotte avec des Israélites français monolingues. Mais le primat du linguistique ne doit pas faire oublier l’importance d’autres facteurs, comme celui de la différence des modèles épistémiques qui se manifeste dans la formation de Gordin et de son public juif français. Ces deux axes impliquant respectivement une grille d’analyse sociolinguistique et une approche épistémologique nous serviront à mieux cerner les enjeux de la rencontre entre Jacob Gordin et les jeunes Juifs français qu’il initia à un type de rapport inédit avec la culture juive.
/ Jacob Gordin in France : transferring knowledge or cultural misunderstanding ?
From Petrograd to Berlin, from Berlin to Paris, from Paris to the maquis, the patch followed by Jacob Gordin appears as a travel from east to west. Taking into account the differences between the French intellectual trend and the Russian and German scientifical landscape, the influence of J. Gordin upon Jewish thinkers in France fits into the issue of a cultural collision. In order to reach a better assessment of what is at stake in this collision, the author chose to resort to the notion of linguistical landscape so as to understand more precisely the stakes of communication and non-communication between J. Gordin and the French audience. Such sociolinguistics of knowledge will enable to perceive the specificity of a particular historical situation, the encounter of a Russian polyglot Jewish thinker with monolingual French Israelites. But the primacy of linguistics must not lead to forget the importance of others factors, such as the difference between epistemic standards concerning the studies of Gordin and those of his French audience. Both these lines entailing respectively a sociolinguistic analysis and an epistemological approach will help to point more accurately the stakes of the encounter between J. Gordin and young French Jewish people whom he introduced to a new kind of relationship with the Jewish culture.
Bergson, le temps et le judaïsme. Le débat des années soixante, par Margaret Teboul
La célébration du centenaire de la mort d’Henri Bergson en 1959 ouvre un nouveau chapitre des » lectures juives » des Deux sources de la morale et de la religion inaugurées en 1932. Bergson devient une figure discutée de l’assimilation. Pour E. Amado Lévy-Valensi et V. Jankélévitch, temps et création fixent les affinités entre Bergson et le judaïsme. V. Jankélévitch finit par penser que c’est comme philosophie de la plénitude que le bergsonisme se rapproche le plus du judaïsme. Ne plus lorgner vers l’éternité mais accepter la positivité du devenir fonde l’optimisme bergsonien. É. Amado Lévy-Valensi relie le sens de l’intuition bergsonienne à son ontologie. Elle pense le bergsonisme comme une philosophie de la germination dans laquelle le mal est présent mais surmonté. Le but de la création est, pour Bergson comme pour le judaïsme, de créer des créateurs ; maturation et création, le temps est la demeure de l’alliance entre Dieu et l’homme. V. Jankélévitch se contente de privilégier le mouvement qui dans Les deux sources amène Bergson à privilégier la marche vers l’avenir. La liberté prend un sens éthique dans un horizon d’attente dessiné par l’espérance messianique. Bergson permet aux deux philosophes de reconstruire l’avenir.
/ Bergson, Time, and Judaism: A 1960s Debate
The celebration of the centenary of Bergson’s birth in 1959 starts a new chapter in the « Jewish readings » of The Two roots of ethics and religion which began in 1932. Bergson becomes a contested figure of assimilation. According to Eliane Amado Levy-Valensi and Vladimir Jankelevitch, time and creation set similarities between Bergson and Judaism. Finally V. Jankelevitch is of opinion that as a philosophy of fullness, Bergson approaches Judaïsm. No longer are looking towards eternity but agreeing to the positivity of the future the two main features of the Bergsonian optimism. E. Amado Levy-Valensi links the meaning of intuition to its ontology. She conceives Bergsonism as a philosophy of germination in which evil exists but is overcome. The purpose of creation, according to Bergson as well as to Judaism, is to create creators ; maturation and creation, time is the place of the alliance of God and man. V. Jankelevitch merely favors the motion which in The Two roots leads Bergson to favor the progress towards future. Freedom assumes an ethical meaning in the landscape of expectation determined by the messianic expectation. Bergson allows these two philosophers to reconstruct the future.
Penser le judaïsme ». Les Colloques des intellectuels juifs de langue française (1957-2000), par Perrine Simon-Nahum
Il n’est plus possible de se dire juif au sortir de la guerre comme on l’était avant-guerre. C’est pour réfléchir, sur fond de citoyenneté meurtrie, au sens que peut prendre le judaïsme dans la France contemporaine que se réunissent à partir de 1957 les Colloques des intellectuels juifs de langue française. Constitués à l’initiative d’Edmond Fleg et Léon Algazi, ils réunissent de nombreux intellectuels juifs qui choisissent de repartir de la tradition pour interroger leur condition d’homme moderne. Proches au départ de l’Ecole d’Orsay, dont on retrouve plusieurs membres, les Colloques vont connaître trois grandes périodes historiques. Les années 1957-1968 sont marquées par une recherche sur la » conscience juive » qui s’inscrit dans les courants philosophiques de l’époque. Le rapport à l’histoire et le messianisme sont au centre des interrogations. Le départ de la plupart des fondateurs pour Israël, la guerre des Six Jours puis celle de Kippour donnent aux Colloques des années suivantes une tonalité plus politique, d’autant que la rencontre avec les sciences sociales ouvrent les débats sur les grandes questions de société. A partir des années 1980, sous le double signe de la philosophie d’Emmanuel Levinas et d’une interrogation croissante sur la place du judaïsme dans le paysage politique et intellectuel français, les Colloques pensent désormais la condition juive contemporaine en termes d’appartenance et d’éthique.
/ Thinking Out Judaism: The Symposiums of French-Speaking Jewish Intellectuals (1957–2000)
One cannot possibly declare yourself as a Jew by the end of the war as one might have before the war. Starting from 1957, Symposiums of French speaking Jewish intellectuals meet in order to think over about the meaning of Judaism in contemporary France, with moreover a feeling of bruised citizenship. Initiated by Edmond Fleg and Leon Algazi, they gather many Jewish intellectuals who choose to start again from tradition as a question about their condition as modern men. First closely related to Orsay School, many members of which appear in these meetings, the Symposiums will go through three important historical periods. Between 1957 and 1968, they carry out a research about « Jewish awareness » which falls within the philosophical trends of that period. The link with history and messianism represents the heart of their questionings. Since most of the founders left for Israel, and the Six-days war, and then the Kippur war, the following years reveal a more political trend, the more so as the encounter with social sciences deals with questionings about society. During 1980 and the following years, under the influence both of the philosopher Emmanuel Levinas and the importance endowed upon the question of the situation of Judaism in the French political and intellectual landscape, the Symposiums think over the contemporary Jewish conditions in terms of belonging and ethics.
Annie Kriegel (1926-1995) et l’histoire du XXe siècle : quelques jalons, par Michelle-Irène Brudny
Annie Kriegel, FTP-MOI, sociologue et historienne, est revenue, à l’occasion de la rédaction de ses mémoires, Ce que j’ai cru comprendre, sur l’ensemble de son parcours, depuis le foyer judéo-alsacien où elle a grandi jusqu’à ses différents « retours » après son engagement dans la Résistance puis son activité « en communisme », notamment comme responsable à l’idéologie. Cet article, centré sur la question de l’idéologie et du rapport à la vérité, esquisse quelques linéaments de la relation entre communisme et judaïsme, le grand objet d’Annie Kriegel.
/ Annie Kriegel (1926-1995) and the history of the XXth century : a few landmarks
Annie Kriegel, FTP-MOI, a sociologist and an historian, went back over her itinerary as a whole, when she decided to write hers memoirs, What I thought I had understood, starting from her judeo-alsacian home where she grew up to her various « come back » after her adhering to the Resistance, then her action « in communism » mainly as the one in charge of the ideology. This article, centered upon the problem of ideology and its connection with truth, outlines some features of the connection between communism and Judaism, the main problem for A. Kriegel.
Mélanges
L’entrée de l’antisémitisme sur la scène parlementaire française. Le débat sur l’« infiltration juive » à la Chambre en mai 1895, par Laurent Joly
Au printemps 1895, dans un contexte marqué par les débuts de l’affaire Dreyfus, un véritable débat politique sur la » question juive » est initié à la Chambre des députés par une poignée d’élus aiguillés par Édouard Drumont, journaliste devenu célèbre depuis la parution de son pamphlet La France juive en 1886. Pendant deux jours, deux interpellations antijuives sont débattues et le gouvernement Ribot renvoie dos à dos opposants et partisans de l’antisémitisme, offrant du même coup une légitimité politique à ces derniers. Jusqu’alors, seule la citoyenneté française des Juifs d’Algérie avait été mise en cause à la Chambre, et, pour le reste, l’antisémitisme s’en prenait essentiellement au capitalisme » juif « , aux Rothschild, aux scandales financiers » juifs « , etc. À partir de 1895, c’est la présence des Juifs dans l’appareil d’État et même dans la communauté nationale qui est contestée. Cette » discussion « , unique en son genre dans les annales parlementaires, constitue, à bien des égards, un moment charnière dans l’histoire de l’antisémitisme français.
/ The appearance of antisemitism in the French Parliament. A debate about « the Jewish infiltration » in Parliament in May 1895
During the spring of 1895, in a context originated by the beginnings of the Dreyfus case, a real political debate about « the Jewish problem » was initiated in Parliament by a group of deputies led by Edouard Drumont, a journalist who had been famous since the publication of his satirical tract The Jewish France in 1886. During two days two anti-Jewish questionings were discussed and the Ribot government dismissed the opponents and the supporters of anti-Semitism, thus endowing as a result the supporters of anti-Semitism with a political legitimacy. Up to that day, the French citizenship for the Jews of Algeria alone had been opposed to in Parliament, and apart from that, anti-Semitism fought mainly against « Jewish capitalism », the Rothschild, the « Jewish » financial scandals and so on. From 1895, the very presence of Jews in the state administration and even among the national community is contested. This « dispute », absolutely unique among parliamentary annals, constitutes, in many respects, a turning point in the history of anti-Semitism in France.
Une escale dans la tempête. Des Juifs palestiniens en Corse (1915-1920), par Florence Berceot
Au printemps 1895, dans un contexte marqué par les débuts de l’affaire Dreyfus, un véritable débat politique sur la » question juive » est initié à la Chambre des députés par une poignée d’élus aiguillés par Édouard Drumont, journaliste devenu célèbre depuis la parution de son pamphlet La France juive en 1886. Pendant deux jours, deux interpellations antijuives sont débattues et le gouvernement Ribot renvoie dos à dos opposants et partisans de l’antisémitisme, offrant du même coup une légitimité politique à ces derniers. Jusqu’alors, seule la citoyenneté française des Juifs d’Algérie avait été mise en cause à la Chambre, et, pour le reste, l’antisémitisme s’en prenait essentiellement au capitalisme » juif « , aux Rothschild, aux scandales financiers » juifs « , etc. À partir de 1895, c’est la présence des Juifs dans l’appareil d’État et même dans la communauté nationale qui est contestée. Cette » discussion « , unique en son genre dans les annales parlementaires, constitue, à bien des égards, un moment charnière dans l’histoire de l’antisémitisme français.
/ A stop in the storm. Palestinian Jews in Corsica (1915-1920)
From December 1915 till August 1920 eight hundred refugees, Israelite citizens or Jews under French protection, expelled from the Ottoman provinces of Syria and Palestine, were welcomed in Corsica. Constituted in two groups, one in Ajaccio, the other in Bastia, their taking in was in charge of the island administration with the help of the Universal Israelite Alliance. Clothes, hygienic school, work, everything is looked upon in order to make their forced stay tolerable, so as to make it easier for the exiles to share the way of life of the island society. When at last, the time comes for them to return home, the majority of them chooses to leave the island. In spite of that, the links between them and Corsica remain alive. Some of them decide to live in Corsica, others return between the two World Wars. Up to now, among the small Israelite community of Bastia, descendants of these refugees can still be found.
Archives
De la mémoire vive à l’imprimante. Pourquoi ne pas sauver vos souvenirs et ceux des vôtres ? Par Anne Zink
Dictionnaire
Henry Lévy, industriel, conseiller général et vice-président du consistoire israélite du Bas-Rhin (1871-1937), par Jean Daltroff
Lectures
- Juifs et judaïsme à Bordeaux, par Gérard Nahon (Anne Zink)
- Le Mémorial de la communauté des Juifs de Carpentras au XVIII° siècle, présenté, publié et annoté par Simon Schwarzfuchs (Monique Lévy)
- La Deuxième Guerre mondiale, des terres de refuge aux musées, sous la direction de Patrick Cabanel et Laurent Gervereau (Sophie Enos-Attali)